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Sonas : le personnel unanime au retour de Herman Mbonyo, Jeannine Mabunda en difficulté avec le Pgr ! 
 
 
Kinshasa, 23/09/2009 / Economie  
Après avoir compris certaines réalités et vérités, tous les travailleurs de la Sonas ne jurent que sur le retour de leur Adg, faussement suspendu par la ministre du Portefeuille. Et le Pgr réclame les résultats de l’audit qui ne vient toujours pas.  
L’affaire Mbonyo revient à la charge. D’aucuns se souviendront que la ministre du Portefeuille, Mme Jeanine Mabunda, avait suspendu, presque dans la précipitation, l’Administrateur délégué général de la Société nationale d’assurances (Sonas), M. Herman Mbonyo, pour mauvaise gestion. 
 
Un audit avait même été diligenté par la ministre du Portefeuille afin d’établir, si possible, la responsabilité de l’Adg. Cette affaire, on le sait, avait fait couler beaucoup d’encre et de salive. Mais, curieusement, jusqu’à ce jour, les résultats de l’audit ne sont toujours pas connus. 
 
C’est sur ces entrefaites qu’intervient le Procureur général de la République. Dans une lettre adressée à Jeanine Mabunda en date du 09 septembre 2009, Flory Kabange Numbi exige ce rapport d’enquête « qui viendra étoffer l’enquête que mon office mène sur la gestion de l’Administrateur Délégué Général Herman Mbonyo Lihumba ». 
 
Autre fait curieux, relèvent des sources dignes de foi, alors qu’elle est en possession des conclusions de ce rapport depuis le 15 août 2009, la ministre du Portefeuille semble l’avoir enfermé dans ses tiroirs. Pourtant, cette enquête a été menée en toute tranquillité par des experts parce que l’Adg incriminé était déjà suspendu. 
 
A en croire certains observateurs, Jeanine Mabunda bloquerait le dossier en espérant le pourrissement de la situation afin d’en tirer profit. Voilà qui pousse les mêmes observateurs à penser que la ministre du Portefeuille visait, outre la suspension, la neutralisation complète de l’Adg Herman Mbonyo. 
 
Sinon, se demandent-ils, pourquoi Jeanine Mabunda refuserait-elle de transmettre le dossier à la justice et pourquoi le silence observé face à la demande du Procureur général de la République ? Pourquoi bouderait-t-elle ce rapport ? Les conclusions ne seraient-elles pas aussi défavorables à Herman Mbonyo qu’elle l’aurait souhaité ? 
 
En tout cas, en pleine période de l’opération « tolérance zéro », Jeannine Mabunda, indiquent bon nombre d’observateurs, n’a pas intérêt à entraver la démarche de la justice. « Elle a l’obligation de transmettre ce rapport au Procureur général de la République », concluent les observateurs révoltés par cet acte qui tend à voiler la vérité que l’opinion attend depuis le début de l’affaire Mbonyo. 
 
(CL/PKF) 
 
Célestin Lutete/MMC/Forum des As/L’expression